Protéines végétales Archives - Fondation Louis Bonduelle https://www.fondation-louisbonduelle.org/category/proteines-vegetales/ Thu, 27 Jan 2022 15:21:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.1 Comment manger plus de végétaux en seulement 30 jours ?  https://www.fondation-louisbonduelle.org/2022/01/27/comment-manger-plus-de-vegetaux-en-30-jours-flb/ Thu, 27 Jan 2022 15:06:29 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=28506 Un mois, un challenge : consommer plus de végétaux sans même s’en rendre compte. Achat, goût, préparation... On vous donne tous les trucs et astuces pour que vous puissiez atteindre votre objectif pas-à-pas. On vous promet des gestes simples et des plats savoureux, sans bouleverser vos habitudes. Pour répondre aux envies de vos papilles, les besoins de votre santé et celle de la planète. 

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Êtes-vous prêts ? On relève le défi ensemble ! 

Semaine #1 : Rajoutez des ingrédients au menu, au lieu d’en supprimer.

Semaine #2 : Apprenez à apprécier les légumes et faites en sorte que vos enfants aussi.

Semaine #3 : Mettez le végétal en haut de votre liste et en évidence à table !

Semaine #4 : Passez du changement à l’habitude. 

Inutile de rappeler les bienfaits de l’alimentation végétale. Si on est tous convaincus de son avantage, la consommation de produits végétaux en suffisance semble moins évidente. Dans cet article on vous guide pour prendre action et assurer une transition facile et sans trop d’efforts. Des gestes simples à adopter dans votre quotidien pour savourer de délicieux plats sans perdre du temps en cuisine.  

Pourquoi mangerait-on plus végétal ? Pour des raisons de santé et de durabilité. Découvrez tous nos articles sur le sujet. 

Semaine #1 | Rajoutez des ingrédients au lieu d’en supprimer 

Vous avez l’habitude de servir un morceau de viande à chaque repas ? Ne vous obligez pas à l’enlever. En se privant on augmente le risque de rechuter dans ses anciennes habitudes. La clé du changement sur le long terme est de s’y prendre pas à pas, pour créer de nouvelles habitudes sans bouleverser les anciennes du jour au lendemain. Le tout est d’apprendre à apprécier le végétal, le faire apprécier par toute la famille (enfants compris), et comprendre comment cuisiner ces produits sans que cela ne demande un effort supplémentaire. 

Les aliments végétaux à privilégier  : légumes, fruits, légumineuses, fruits à coques, graines et céréales complètes.  

Comment s’y prendre ? Suivez les conseils ci-dessous tout au long de la première semaine. Planifiez-en un chaque jour, selon vos préférences : 

1. Consommez chaque jour des fruits 

Commencez par 1 fruit par jour si vous n’en consommiez pas auparavant, augmentez votre portion de fruits jusqu’à 2-3 portions par jour. Une portion c’est quoi ? Comment comprendre le message “consommez 5 fruits et légumes par jour” ? Découvrez-le ici !  

2. Intégrez des fruits à coque dès le petit-déjeuner 

Céréales (pauvres en sucre), pancakes, granola ou smoothie : rajoutez une poignée de fruits au choix et quelques fruits à coque et le tour est joué.

3. Mangez des légumes au déjeuner 

Une soupe, des crudités ou légumes grillés dans un sandwich, une salade, les restes de la veille, …  

4. Servez ½ assiette de légumes au souper 

Choisissez premièrement les légumes, puis l’accompagnement. Quelques exemples : 

 

5. Proposez des légumineuses à l’apéro. Chiche ou pas chiche ? 

 

6. Proposez des légumes à l’apéro et/ou prenez les en en-cas 

 

7. Remplacez les céréales raffinées par des céréales complètes 

Préférez le riz brun, les pâtes complètes, le boulgour, le pain complet, … 

 

Semaine #2 | Manger des légumes cela s’apprend !

Faire aimer les légumes aux enfants ? Oui c’est bien possible ! Saviez-vous qu’il faut présenter un nouvel aliment à répétition (jusqu’à 10-15 fois) avant de réellement pouvoir dire s’il l’apprécie ou non ? La couleur, l’odeur, le goût, le touché, la texture en bouche… Tout est nouveau et cela prend du temps avant de s’y habituer. Si pour les adultes la plupart des légumes sont connus, certaines personnes ne les connaissent pas tous. Ne vous contentez pas de tirer des conclusions après un seul essai.  

Mon enfant connaît les légumes et ne les consomme toujours pas, que faire ? Plusieurs options sont envisageables et ne s’appliquent pas uniquement pour les plus petits. On retrouve des mangeurs “difficiles” dans toutes les tranches d’âge.

Nos conseils cette semaine : 

  • Commencez par les légumes plus « simples », sans goût prononcé : carottes, courgettes, potiron, tomates (crues et cuites), haricots princesses… 
  • Les enfants aiment manger avec leurs mains, proposez-les légumes dans un bol en mode « snacking ».  
  • Intégrez les légumes dans les plats qu’il ou elle préfère, par exemple des blinis d’épinards à la ricotta, une purée de pommes de terre et céleri-rave ou des hot-dogs en courgettes
  • Intégrez-les dans un plat au four, une quiche ou dans une farce, ou faites-en une sorte de purée. 
  • Présentez-les différemment : coupez-les en frites, cuisinez-les au four et servez-les dans un sachet de frites comme les frites de potiron, faites-en un dessin sur l’assiette, présentez-les avec une sauce à dipping (ketchup, tzatziki, mayonnaise …) ou faites-en des boulettes mélangées à de la viande ou des pois chiches mixés. 
  • Ne récompensez pas la consommation de légumes. Si la consommation de légumes doit être récompensée, cela peut donner l’impression que ce n’est pas bon. Récompensez plutôt la consommation du plat dans son entièreté ou les bonnes manières à table. 

 

Le saviez-vous ? Il vaut mieux ne jamais récompenser avec des sucreries pour la même raison. Cela peut donner l’idée qu’il s’agit d’un aliment sacré et provoquer des envies incontrôlées. Récompensez plutôt avec une sortie, un chouette film ou tout autre activité appréciée par l’enfant. 

Cet article peut vous intéresser : L’alimentation végétale, une base à toute âge 

Mon enfant souffre de néophobie envers un ingrédient, comment faire ? Mettez-le en contact avec l’ingrédient sans le forcer. Laisser lui se rapprocher du produit, le toucher avec les mains, puis avec la bouche, sans l’obliger à le manger. Laisser lui le temps de s’y habituer et de jouer avec. Tentez une bouchée et continuez dans ce sens, petit à petit sans rien forcer. 

 

Semaine #3| Pensez « végétaux » en premier !

Le plus grand risque du végétal ? C’est qu’on l’oublie. Il suffit d’y penser pour consommer plus de végétaux. Mais comment faire ? 

  1. Pensez-y dès les courses : mettez-le en haut de votre liste de course. 
  2. Remplissez votre chariot de près de la moitié d’aliments végétaux. 
  3. Ayez toujours des légumes, des fruits, des fruits à coque et des légumineuses à la maison. 
  4. Mettez un panier de fruits en évidence, laissez-le par exemple continuellement à table ou sur le plan de travail. 
  5. Gardez des fruits à coques dans votre voiture, pour en consommer dès que vous avez un creux. 
  6. Gardez des sachets pour les légumes dans le sac de courses. 
  7. Préparez le menu de la semaine en mettant toujours des légumes dans chaque plat principal. 

 

Astuces pour les étudiants : 

  • Les crudités sont toujours une bonne idée et ne demandent pas d’effort. 
  • Même au four à micro-ondes on peut cuisiner, par exemple le céleri-rave en petits dés : faites-les chauffer à chaleur maximale durant 6 min. avec un filet de sauce soja, du miel et des épices. 
  • Avez-vous déjà pensé au grille-pain ? Coupez une aubergine en rondelles de 1-2 cm et grillez-les à chaleur maximale pendant 6 à 7 min. Ajoutez de la sauce tomate et de la mozzarella par exemple.
  • Le surgelé et les conserves sont de magnifiques alternatives. Toujours en stock, facile et rapide à préparer. De plus, grâce au processus du surgelé et des conserves les légumes et légumineuses perdent moins rapidement leur fraicheur et leurs atouts nutritionnels.   

“Une assiette remplie de goût, de fibres 
et de protéines de sources végétales vous donne la pêche !” 

Semaine #4 | Pensez « végétaux » en premier !

Vous retombez dans vos habitudes alimentaires antérieures ? C’est normal et ce n’est pas grave. Le tout est de s’en apercevoir et de réagir à temps. Nos conseils : 

  1. Mettez des rappels en mode post-it sur le frigo, en voiture, dans votre sac de courses… 
  2. Demandez aux autres membres de la famille d’y penser, c’est ensemble que vous y parviendrez. 
  3. Rappelez-vous la raison pour laquelle vous voulez adopter une alimentation plus végétale. 
  4. Reprenez le challenge depuis la première semaine.
  5. Trouvez des recettes gourmandes qui intègrent les végétaux.
  6. Faites une check-list par jour avec des points de repère. 

Pour assurer une alimentation saine pour près de 10 milliards de personnes en 2050, il faudrait consommer – selon le régime établit par la commission EAT Lancet :  

  • 300 g de légumes / jour  
  • 200 g de fruits / jour 
  • 75 g de légumineuses / jour 
  • 50 g de fruits à coque & graines / jour 
  • …  

Découvrez tout sur la transition alimentaire. 

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2021 | Un aperçu des faits marquants https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/12/15/faits-marquants-fondation-louis-bonduelle/ Wed, 15 Dec 2021 10:36:20 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=28423 Riche et inspirante, c’est ainsi que nous pouvons décrire l’année 2021. Avec une multitude d’information sur la transition végétale, de nombreux projets et des actions avec comme but principal de protéger notre santé et celle de la planète. Cette année fût riche d'initiatives inspirantes et de partenariats impactants.

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2021 une année inspirante et impactante

Pour poursuivre notre mission, nous agissons 365 jours par an. C’est pour cette raison que chaque année nous mettons en place de nouveaux projets et des partenariats impactants. Nos initiatives vont toutes dans le même sens : inspirer la transition alimentaire vers plus de végétal pour le bien-être de l’Homme et celle de la planète. Ce montage vidéo donne un aperçu des initiatives de la Fondation Louis Bonduelle en 2021.

 

Des actions qui comptent

Chacun de nos canaux de communications relève un défi spécifique, relié à la mission de la Fondation. Le site web fondation-louisbonduelle.org, à présent disponible en 8 langues, sensibilise et informe le lecteur. Il accueille en moyenne 2 millions de visiteurs par an et est alimenté chaque année par de l’actualité, du matériel et des articles sur des sujets actuels.

Le compte Instagram “Dans mon assiette” a récemment vu le jour et compte à présent plus de 700 abonnés. Ce média collaboratif permet de donner des conseils, trucs et astuces visant à bien manger  en toute simplicité. C’est pratique, pas cher et surtout très bon #nodiet #mangersainmaisbon. Par ailleurs, des podcasts ont été développés pour démultiplier la sensibilisation et l’information : “Le goût des nôtres”. À découvrir ICI

Mais nous savons que notre mission est ambitieuse et ne s’atteint pas seul, c’est pourquoi nous avons lancé un partenariat avec la chaire ANCA (Aliment Nutrition Comportement Alimentaire). Elle vise à comprendre et accompagner les comportements alimentaires des 18-35 ans vers des régimes plus durables. C’est une chaire partenariale de l’école d’enseignement et de recherche AgroParisTech, créée en 2010. Découvrez la vidéo de Chantal Monvois, Déléguée générale de la Fondation AgroParisTech, membre du CA de la Fondation Louis Bonduelle

 

Appel à projets : les gagnants qui marquent la différence

Pour passer à l’action, l’appel à projet est un des leviers principaux de la Fondation Louis Bonduelle. Avec le lancement des appels à projet, nous souhaitons accompagner les acteurs du terrain. Ce sont les initiatives au sein des communautés qui marquent la différence, en répondant à une problématique locale. Voici un aperçu des gagnants en 2021 qui augmentent l’accessibilité à l’alimentation végétale.

  • FRANCE | LA TABLÉE DES CHEFS

La Tablée des Chefs a pour mission de nourrir les familles dans le besoin et développer l’éducation culinaire des jeunes. Ils ont lancé deux programmes pédagogiques en France : des ateliers avec des chefs bénévoles dans des collèges et des foyers pour favoriser l’autonomie alimentaire des jeunes et les Brigades culinaires. 

  • CANADA | SUMMERLUNCH+

Summerlunch+ est un programme d’éducation organisé lors des mois d’été. Il a pour but de donner aux enfants des compétences culinaires pour mieux manger. Le programme tient compte des attentes culturels des participants et met le végétal au cœur des repas pour répondre aux besoins nutritionnels des enfants ainsi qu’aux besoins de la planète.

  • CANADA| URBAINCULTEURS

Les Urbainculteurs, c’est un organisme à but non lucratif qui ouvre au développement et à la promotion de l’agriculture urbaine. Un de leurs projets qui a marqué le jury est une ferme à vocation sociale et pédagogique. Les jardins du bassin Louise est un espace vert publique et animé qui sert de source d’approvisionnement de légumes pour les banques alimentaires.

  • USA| FOOD LITERACY CENTER

La Food Literacy Center a pour mission d’inspirer les enfants à manger leurs légumes. Par ce programme, les enfants apprennent à aimer les légumes et à goûter de nouvelles choses. Ainsi, 95% des enfants qui y participent goutent de nouveaux produits sans avoir peur.

  • ITALIE | RECUP FOUNDATION

Recup est un projet qui lutte contre le gaspillage alimentaire et l’exclusion sociale. Sur des marchés locaux à Milan, des bénévoles récupèrent les invendus des marchands pour les distribuer à leur tour. Un projet impactant qui existe depuis 5 ans.

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Agir pour des systèmes alimentaires plus durables https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/10/14/agir-pour-systemes-alimentaires-durables/ Thu, 14 Oct 2021 07:25:55 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=27749 La nécessaire transformation des systèmes agroalimentaires vers plus de durabilité passe par la façon dont nous choisissons et consommons nos aliments. C’est le thème de la Journée Mondiale de l’Alimentation 2021, pour sensibiliser et impliquer les citoyens.

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« Nos actions sont notre futur », c’est en ces termes que la Journée Mondiale de l’Alimentation 2021, organisée par les Nations Unies, souligne l’importance des choix alimentaires et de la façon de consommer pour notre santé et pour la planète. Car ces choix et comportements ont un impact sur la façon dont les systèmes agroalimentaires fonctionnent. L’instance internationale entend par là amener chacun à prendre conscience du rôle qu’il peut jouer dans l’évolution vers un système agroalimentaire durable, c’est-à-dire qui nous permet de disposer en suffisance d’une variété d’aliments nutritifs et sains. Autrement dit, que l’avenir de l’alimentation est entre les mains de chacun.

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Une Journée Mondiale de l’Alimentation pour agir

La façon dont nous produisons, consommons, et gaspillons la nourriture pèse lourd sur les ressources naturelles, l’environnement et le climat. Les systèmes agroalimentaires, qui emploient 1 milliard de personnes à travers le monde, contribuent au changement climatique qui, à son tour, met sous pression la production de nourriture dans certains pays. Il est urgent qu’ils évoluent vers des systèmes plus durables, et la FAO encourage l’agroécologie. À l’occasion de la Journée Mondiale pour l’Alimentation, la FAO souligne aussi que les villes doivent devenir plus « vertes », avec la mise en place de potagers individuels ou collectifs. C’est aussi une manière de favoriser une alimentation plus saine, en y incorporant plus de légumes et autres végétaux.

Découvrez comment obtenir rapidement un potager naturel

 

Le pouvoir du consommateur

Les denrées que nous choisissons, la façon dont nous les préparons, les cuisons, les conservons et en disposons, tout ceci exerce une influence sur le système agroalimentaire, ce qui donne au consommateur un réel pouvoir : on parle de consom-acteur, parce que nous pouvons tous être acteurs du changement. Par exemple, acheter des aliments plus sains (ce qui passe par plus de végétaux), limiter les achats de denrées qui ont un impact carbone élevé (comme la viande et la viande transformée), locaux et de saison. Ces choix contribuent à façonner l’offre qui, à son tour, a une influence sur la production pour mieux l’orienter vers la satisfaction des besoins nutritionnels réels tout en limitant son impact environnemental. Le consommateur a également le pouvoir de s’informer sur la façon dont les denrées proposées sont produites, et le pouvoir de limiter le gaspillage alimentaire pour tendre vers une alimentation durable.

Nos conseils pour adopter une alimentation durable

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Biodiversité : comment agir pour la préserver ? https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/09/16/developpement-durable-agir-quotidien/ Thu, 16 Sep 2021 08:27:51 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=27392 La biodiversité est un enjeu majeur dans notre société actuelle. La vie aquatique et terrestre est essentielle à la vie humaine. Nous vous invitons à agir à votre échelle, en optant pour une transition alimentaire. On vous explique !

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L’initiative de la Semaine du Développement Durable vise à sensibiliser tout un chacun pour contribuer à une transition vers une meilleure protection, à long terme, de la société. Parmi les objectifs de Développement Durable établis par les Nations Unies, nous retrouvons la vie terrestre et la vie aquatique. Des enjeux pour lesquels nous devons agir ensemble, à grande et à petite échelle.

C’est quoi la biodiversité ?

La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Elle représente surtout l’interaction entre les organismes vivants et les milieux naturels, une dynamique indispensable à la survie de la planète. Cinq facteurs majeurs ont une influence sur la diversité biologique  :

  • La conversion de milieux naturels en milieux artificiels.
  • Les pollutions de l’air, du sol, de la terre, de l’eau mais aussi lumineuse et sonore.
  • La surexploitation des ressources.
  • Le changement climatique.
  • L’introduction (in)volontaire par l’Homme d’espèces exotiques envahissantes.

Sauver la biodiversité, cela commence à la maison !

La nature est indispensable à l’humanité. Mais l’activité humaine a pris de la place et altère cette nature, terrestre comme aquatique, en limitant et polluant l’espace réservé à la faune et à la flore. La lutte contre le changement climatique et celle contre l’érosion de la biodiversité sont aussi inextricablement liées.

Opter pour une alimentation durable est une des actions clés. Nous pouvons ainsi minimiser l’impact de notre alimentation sur la planète. Pour ce faire, nous pouvons tous intégrer ces prochaines actions dans notre quotidien :

A lire aussi: l’alimentation végétale réduit l’empreinte écologique! 

Par ailleurs, de plus en plus de fabricants ou distributeurs proposent désormais un affichage environnemental sur leurs produits. Cet « éco-score » a deux objectifs : vous guider à faire des achats de faible impact environnemental et inciter les industriels à rendre leurs produits plus vertueux sur un plan écologique. N’hésitez donc pas à lire les étiquettes !

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Source : https://docs.score-environnemental.com/

Comment améliorer la diversité en mangeant plus de protéines végétales ?

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Les astuces pour éviter le gaspillage alimentaire

La production et l’élimination des denrées alimentaires qui ne seront jamais consommées mobilisent inutilement des ressources (énergie, terres cultivables, eau, …). Le gaspillage alimentaire a donc des conséquences néfastes mais évitables sur l’environnement et la biodiversité, on vous donne quelques conseils !

Découvrez notre infographie : Comment réduire le gaspillage alimentaire ?

  • Commencez par vos courses :
      • Achetez ce dont vous avez réellement besoin.
      • Favorisez le vrac.
      • Planifiez vos menus.
  • Conservez malin : rangez les produits dernièrement achetés à l’arrière des plus anciens pour consommer ceux-ci en premier lieu.
  • Réutilisez les les restes le lendemain !
  • Dosez les aliments avant de cuisiner.
  • Partagez vos restes avec vos amis ou conservez-les dans le congélateur.
  • Découvrez plus de conseils dans notre e-book !

 

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Découvrez toutes nos astuces anti-gaspi!

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Référence : Nations Unies, www.un.org, développement durable, consulté en août 2021. https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/

 

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Le développement durable : comment agir au quotidien ? https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/09/16/developpement-durable-agir-quotidien-2/ Thu, 16 Sep 2021 08:16:08 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=27269 Cette année, pour La Semaine Européenne du Développement Durable nous vous proposons des solutions concrètes pour agir au quotidien ! Tous les gestes comptent pour transformer nos sociétés et c’est ensemble que nous pouvons y parvenir… A vos marques, c’est parti !

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Chaque année La Semaine du Développement Durable a comme objectif d’encourager et de faire connaître les activités de promotion et les objectifs du développement durable dans toute l’Europe. Le cœur de la semaine se déroule cette année du 20 au 26 septembre.

 

Qu’est-ce-que le développement durable ?

Le développement durable vise à organiser la société de manière à lui permettre d’exister sur le long terme. Il prend en compte les enjeux actuels ainsi que ceux à venir et se base sur trois piliers : l’économie, le social et l’environnement, pour que ce soit durable mais aussi vivable, viable et équitable.

Suite à la croissance des crises écologiques et leurs conséquences, comme le rappelle une fois encore le dernier rapport du GIEC, le développement durable est devenu primordial. Ces derniers mois ont encore marqué nos esprits au niveau du climat. Des intempéries extrêmes touchent à présent le monde entier avec d’un côté des chaleurs excessives et de l’autre des tempêtes ravageuses.

De nombreux enjeux – qui sont à la fois environnementaux, économiques et sociaux – dépendent donc de nos actions pour le développement durable ! La pauvreté, la faim, l’accès à l’eau potable, l’épuisement des ressources, les inégalités… ne sont que quelques exemples. Les Nations Unies ont ainsi identifié 17 Objectifs de Développement Durable pour rencontrer ces enjeux, et ce, d’ici 2030.

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Vous avez des questions sur le développement durable ? Vous vous demandez en quoi la transition alimentaire peut aider ? Cet ebook interactif répond à vos questions et vous donne une vue globale. Quel est le rôle que peut jouer la transition alimentaire ? Quels sont les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies ? Quelle est l’urgence de sensibiliser toutes les générations ? Cliquez sur le visuel ci-dessous pour en apprendre davantage !  

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L’écologie à portée de main

Chaque objectif pour la transition mondiale vise à mettre fin à la pauvreté en y associant des stratégies qui développent la croissance économique et répondent à des besoins sociaux comme l’éducation, la santé et la protection sociale. Le tout, en luttant contre le changement climatique et en préservant les écosystèmes.

Il s’agit de défis mondiaux pour lesquels il est nécessaire de trouver des solutions à taille internationale et de prendre des mesures dans chaque pays. Pourtant chacun de nous peut déjà faire la différence et inscrire l’écologie dans son quotidien pour respecter le climat, la planète et ses ressources en commençant par la transition alimentaire. Mais si la nécessité d’une transition écologique est reconnue, son intégration dans notre quotidien est moins évidente, comme le démontre une étude européenne récente. L’étude montre que nous sommes disposés à changer mais que certains obstacles comme le prix, le manque de connaissances et les informations peu claires nous en empêchent.

Nous pouvons agir en faveur d’un développement durable par une transition alimentaire! Pour vous guider nous avons sélectionné six objectifs. Cliquez sur les liens pour avoir les informations sur chaque objectif :  

  1. Bonne santé et bien-être
  2. Lutte contre les changements climatiques
  3. Consommation et production responsables
  4. Faim « Zéro »
  5. Protéger la vie aquatique
  6. Protéger la vie terrestre

La transition écologique peut s’inscrire dans chaque secteur de nos vies : les services publics, l’éducation, l’urbanisme, les déplacements, le mode de consommation (qu’il soit alimentaire, matériel ou digital)… Découvrez les conseils pour changer votre quotidien et agissons ensemble !

Pour inscrire l'écologie dans votre quotidien nous vous proposons 6 actions principales

Découvrez-les en un clin d’œil.

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La transition alimentaire, une priorité pour notre civilisation ! https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/09/14/transition-alimentaire-priorite-pour-civilisation/ Tue, 14 Sep 2021 14:18:03 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=27465 « Nous sommes en train de détruire la civilisation, notre système alimentaire doit impérativement changer, et il y a des solutions ». C’est le message que nous livre le célèbre épidémiologiste Walter Willett (Harvard Medical School) que nous avons pu interviewer.

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Qui est Walter Willett ? 

Walter C. Willett est professeur d’épidémiologie et de nutrition à la Harvard T.H. Chan School of Public Health et professeur de médecine à la Harvard Medical School, à Boston. Il mène des recherches sur les relations entre l’alimentation et la santé depuis plus de 40 ans, et a plus de 1700 publications scientifiques à son actif. Il a notamment co-présidé la commission EAT-Lancet, qui a développé l’assiette planétaire capable de nourrir les 10 milliards de personnes que comptera le monde en 2050.

Pourquoi parle-t-on aujourd’hui de transition alimentaire et quels sont les enjeux qui lui sont associés ?

W.W : « Nous sommes confrontés à une crise nutritionnelle dans de nombreux pays en raison d’une épidémie d’obésité qui ne faiblit pas. Dans le même temps, nous sommes en passe de détruire la civilisation telle que nous la connaissons en raison du changement climatique, et notre système alimentaire y contribue largement ».

En quoi une alimentation plus végétale est-elle bénéfique ?

W.W. « Une alimentation basée principalement sur des végétaux sains, sans nécessairement être une alimentation strictement végane, aurait des avantages majeurs pour la santé en fournissant des aliments plus riches en nutriments, en graisses saines et en composés phytochimiques que les régimes occidentaux actuels, tout en limitant les graisses saturées et le cholestérol. Ce même régime de type « flexitarien » ou « axé sur les plantes » aurait des avantages majeurs pour la planète en raison de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la diminution de l’utilisation des terres et de la pollution. À lui seul, il ne résoudra pas le problème du changement climatique, mais il constitue un élément essentiel pour éviter un réchauffement planétaire désastreux ».

Pour réaliser l’assiette EAT-Lancet pour nourrir le monde en 2050, quels sont les nutriments qui ont été pris en compte ? Y a-t-il des nutriments qui posent plus de problèmes ?

W.W. « Nous avons pris en compte tous les nutriments, et l’assiette EAT-Lancet est nutritionnellement saine. Cette assiette contient environ deux portions d’aliments d’origine animale par jour ; si une personne décide de réduire sa consommation de ces aliments, il sera important d’obtenir une quantité suffisante de vitamine B-12 par le biais de suppléments ou d’aliments enrichis ».

Concrètement, quels sont les aliments dont la consommation doit être augmentée ou réduite ?

WW. « Par rapport aux apports actuels dans presque tous les pays, il s’agit d’augmenter la consommation de fruits, légumes, céréales complètes, noix, légumineuses, aliments à base de soja et poisson. Dans les pays à revenu élevé, cela suppose une réduction de la consommation de viande rouge, de volaille et, dans certains cas, d’œufs.  Dans certaines régions du monde, les quantités de ces aliments sont déjà égales ou inférieures à nos objectifs, et aucune réduction n’est donc nécessaire ».

L’assiette planétaire est-elle atteignable ? Quelles sont les conditions du succès pour atteindre cette alimentation ?

W.W. « Il s’agit d’un objectif réaliste ; ce modèle alimentaire est conforme au régime méditerranéen traditionnel et aux régimes traditionnels de nombreuses régions du monde.  Il peut être composé avec des aliments et des saveurs de presque tous les pays. Cependant, il reste beaucoup à faire pour y parvenir, notamment une éducation et une sensibilisation généralisées, ainsi que des politiques qui rendent ce régime abordable et accessible à tous ».

Avez-vous un conseil à donner pour concevoir facilement ce régime ?

W.W. « Une façon simple de concevoir ce régime est de penser 1 + 1 pour les protéines animales : environ une portion de produits laitiers par jour et une portion par jour d’autres aliments d’origine animale (dont la viande rouge une fois par semaine).  À cela s’ajoutent des noix, des légumineuses et des aliments à base de soja, une consommation abondante de fruits et de légumes, des céréales complètes et des graisses saines. C’est assez simple, cela offre une grande diversité de saveurs merveilleuses. Nous devons faire de ce mode d’alimentation une nouvelle référence, car il est parfait pour la santé humaine et planétaire…. et peut être agréable ».

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Pourquoi consommer des protéines végétales? https://www.fondation-louisbonduelle.org/2020/10/06/chiffres-importants-proteines-vegetales/ Tue, 06 Oct 2020 05:30:11 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=25967 Les protéines végétales présentent de nombreux atouts pour la santé de l’homme et celle de la planète. Elles sont même au cœur des objectifs d’une alimentation plus saine et plus durable. Quelques chiffres permettent de mieux comprendre leur intérêt face aux enjeux globaux actuels et futurs.

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Diversité des goûts, des couleurs et des variétés, qualités nutritionnelles, avantages économiques et environnementaux: les légumineuses (soja, pois cassés, pois chiches, haricots secs, lentilles,…) sont la principale source alimentaire de protéines végétales et ont incontestablement une carte à jouer dans la transition alimentaire qui s’opère à travers le monde. Analysons les chiffres!

La FAO estime à 40% la hausse de la demande mondiale en protéines d’ici à 2030

Et selon l’ONU, la production agricole devrait augmenter de 70% d’ici à 2050. Pourquoi ces chiffres sont-ils inquiétants? Car il faut faire face à une croissance exponentielle de la population mondiale. En d’autres mots, il faudra nourrir encore plus d’individus demain: près de 10 milliards en 2050, contre près de 8 milliards aujourd’hui. Or, le problème n’est pas le nombre de bouches à nourrir, mais plutôt la disponibilité et l’utilisation des ressources alimentaires actuelles pour y arriver.  

Avec l’épuisement de certains réservoirs aquatiques, la réduction progressive de l’espace disponible pour l’élevage, la fragilité des écosystèmes et de la biodiversité, un gaspillage alimentaire mondial élevé… Notre mode alimentaire actuel, qui favorise avant tout la consommation de protéines d’origine animale (viande, poisson, volaille, œufs…), menace la sécurité alimentaire mondiale. D’autant que dans de nombreux pays, la viande, les produits laitiers et le poisson sont chers et par conséquent hors de portée de beaucoup, notamment des plus démunis.

C’est ici que les protéines végétales, et particulièrement les légumineuses, présentent leurs premiers atouts majeurs: 

  • Les légumineuses sont une importante source de protéines, plus accessibles et bien moins chères que la viande.
  • On peut les stocker très longtemps sans qu’elles perdent de leur valeur nutritive.
  • Beaucoup de légumineuses s’adaptent aux sécheresses et aux environnements marginaux.

75 g de légumineuses par jour: la cible pour un régime alimentaire planétaire selon Eat-Lancet (2)

De façon générale, les légumes secs ou légumineuses sont principalement consommé.es dans les pays où ils sont cultivés. Au sein de l’Union Européenne, par exemple, la consommation de légumes secs est faible, en comparaison avec les autres régions du monde, loin derrière l’Asie et l’Afrique.

figure1-evolutionconsommationlegumessecs

Source (1)

Au global, la part de protéines végétales consommées est insuffisante au sein des pays développés et des pays en voie de développement: 47 g par jour par personne en moyenne. Pour remédier à cette insuffisance, les recommandations d’actions sont très différentes en fonction des zones:

  • Pour augmenter leur consommation, les pays développés doivent réduire et substituer la part de protéines animales consommées (40 à 60 g/jour/personne) pour atteindre idéalement une répartition 50/50.
  • Dans les pays en voie développement, il faut en priorité augmenter les quantités de protéines végétales au quotidien, car la part des protéines animales est minime (10 g/jour/personne).

Les légumineuses ont 11 avantages nutritionnels majeurs

De par leur composition nutritionnelle singulière, les légumineuses peuvent exercer de nombreux bienfaits pour la santé.  

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11 bonnes raisons d’en manger

  • Pauvres en matières grasses 
  • Faible teneur en sodium (et donc en sel) 
  • Riches en fer 
  • Riches en protéines (et souvent plus riches que les céréales) 
  • Excellent fournisseur de fibres et de glucides complexes 
  • Excellente source de folate (ou vitamine B9) 
  • Bon fournisseur de potassium 
  • Faible index glycémique 
  • Sans cholestérol 
  • Sans gluten 
  • Sensation de satiété plus élevée après en avoir mangé 
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Source (1) 

De par ce profil nutritionnel presque «idéal», les légumineuses peuvent contribuer à rééquilibrer les systèmes alimentaires. Elles sont aussi adaptées à tout un chacun, y compris en cas de diabète, de contrôle du poids, pendant la grossesse, chez les enfants, pour prévenir le risque de maladies cardiovasculaires ou même en cas d’allergie au gluten (plus communément appelée maladie cœliaque) ou de végétarisme (sous toutes ses formes y compris végan).

85 millions d’hectares de légumineuses ont été cultivés en 2014 dans le monde et ont fixé environ entre 3 et 6 millions de tonnes d’azote (3)

Cette faculté est liée à leur capacité de symbiose avec certains types de bactéries. Leur culture ne nécessite donc aucun apport d’azote. Par conséquent, les légumineuses contribuent à une utilisation plus rationnelle des fertilisants, réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Mais leur impact environnemental favorable ne s’arrête pas là. Lorsque les légumineuses font partie de cultures en rotation, le risque d’érosion et d’épuisement des sols diminue également. Les légumineuses contribuent également à augmenter la biomasse des sols et leur activité microbienne, améliorant ainsi leur biodiversité.

Cultiver des légumineuses dans des systèmes de culture multiples enrichit donc la biodiversité agricole, garantit la résilience au changement climatique et améliore les services écosystémiques.

Légumineuses + céréales = le duo gagnant en protéines végétales

Quel est le point commun entre un couscous nord-africain, un «rice and beans» des Caraïbes et un daal de lentilles accompagné de galettes chappattis en Inde? Tous ces plats traditionnels combinent une légumineuse (pois chiches, haricots noirs ou lentilles) et une céréale (blé ou riz).

Les gourmets du monde entier avaient compris, bien avant l’arrivée des diététicien.ne.s, que cette combinaison est particulièrement riche et équilibrée du point de vue nutritionnel, apportant à la fois de l’énergie et des protéines. Mais la complémentarité entre  les deux va plus loin.

Les céréales sont riches en acides aminés soufrés, mais très déficitaires en lysine. Les légumineuses sont riches en lysine, mais contiennent moins d’acides aminés soufrés. Ainsi, les deux sources de protéines s’équilibrent. Dans des régimes pauvres en viande, la consommation simultanée de céréales et de légumineuses permet ainsi d’apporter les acides aminés essentiels que notre organisme ne peut pas fabriquer lui-même.

Pour tout savoir à leur sujet

Consultez notre monographie «Protéines végétales: répondre aux enjeux globaux»

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Infographies à télécharger 

figure5-infographieenjeux

Références:
1. Monographie Protéines végétales : répondre aux enjeux globaux – Fondation Louis Bonduelle, 2019 https://www.fondation-louisbonduelle.org/wp-content/uploads/2016/10/dossier_scientifique_protccca7ines_vccca7gccca7tales_rccca7pondre_enjeux_globaux_2015_fondation_louis_bonduelle.pdf
2. Livre blanc: l’alimentation végétale au cœur des enjeux planétaires – Fondation Louis Bonduelle 2020 – https://www.fondation-louisbonduelle.org/2020/05/20/livre-blanc-lalimentation-vegetale-au-coeur-des-enjeux-planetaires/  
3. Les légumineuses et le changement climatique – FAO 2016 http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/pulses-2016/docs/factsheets/Climate_FR_PRINT_02.pdf  

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Légumineuse et légume: quelles différences? https://www.fondation-louisbonduelle.org/2019/08/22/legumineuse-legume-quelles-differences/ Thu, 22 Aug 2019 14:36:03 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=22905 Qu'est qu'une légumineuse? Quels sont leurs atouts et comment les placer vis-à-vis des légumes? Améliorer vos connaissances sur ces végétaux qui ont de l'avenir!

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Légumineuse: un légume particulier

Les légumineuses, de leur nom latin leguminosous, sont issues du mot legumen qui signifie «légume». Ainsi, en botanique, «légumineuse» désigne une variété particulière de légume. Comme pour les légumes, les légumineuses se cultivent dans la terre. Alors que les légumes courants (courgettes, haricots verts, salades,…) sont destinés à être consommés frais, les légumineuses sont cultivées dans le seul but d’obtenir des grains secs nommés «légumes secs» (FAO).

Par ailleurs, les légumineuses ont la capacité de fixer l’azote, ce qui permet d’accroître la fertilité du sol de façon naturelle et de limiter la quantité d’intrants synthétiques. Ce sont, en outre, des plantes peu fragiles qui s’adaptent à des conditions climatiques arides. Ainsi, les légumineuses constituent la cuisine traditionnelle de nombreux pays du sud (Pakistan, Inde,…) et du Moyen-Orient.

De multiples valeurs nutritives

Bien qu’elles soient issues de la même famille botanique, les légumineuses se différencient des légumes par leurs apports nutritionnels. En effet, les légumineuses sont:

 

Nutritionnellement, leur haute teneur en protéines les classe dans la catégorie des VVPOLAV (viande, volaille, poisson, œuf, légumineuses et alternatives végétales) et non dans celles des végétaux (fruits et légumes). Ainsi, 100 g de légumineuses apportent autant de protéines que 100 g de viande, tout en excluant l’apport de graisses saturées. De plus, leur teneur élevée en fibres leur confère un index glycémique faible et aide à la santé digestive.

Visualisez les catégories alimentaires au travers de la pyramide alimentaire

Pour une alimentation équilibrée, consommez 1 à 2 fois par jour des aliments de la catégorie des VVPOLAV en alternant leur origine (végétale ou animale). Les légumineuses sont à consommer minimum 2 fois par semaine. Ce sont des produits de haute teneur nutritionnelle qui semblent être une solution pour une alimentation durable. Comme évoqué plus haut, elles constituent la base culinaire de nombreuses cultures, servant d’alternative à la viande. Pour vous inspirer de nombreuses recettes à base de légumineuses des quatre coins de la planète, consultez le site dédié de la FAO.

Et pour les légumes?

Les légumes font partie de la catégorie «fruit et légume». Ils sont source de vitamines, minéraux et antioxydants. Il est recommandé de manger au moins 3 portions de légumes par jour, à associer avec un apport protéique et glucidique (céréales complexes).

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Le régime alimentaire qui préserve la santé et l’environnement https://www.fondation-louisbonduelle.org/2019/02/14/regime-alimentaire-preserve-sante-environnement/ Thu, 14 Feb 2019 10:18:13 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=20871 Un nouveau rapport dresse le portrait du régime alimentaire idéal, à la fois pour la santé et l'environnement, qui permettrait de nourrir l’humanité en 2050. Au menu: deux fois plus de fruits, légumes, légumineuses et noix!

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C’est un challenge considérable qui attend l’humanité à l’horizon 2050: fournir à 10 milliards d’individus une alimentation équilibrée fondée sur des systèmes alimentaires durables. D’importants changements de notre alimentation sont donc nécessaires, de même qu’une diminution des pertes et gaspillages alimentaires et d’une amélioration des pratiques de production alimentaire.

Découvrez notre e-book sur le gaspillage alimentaire

La Commission EAT-Lancet, composée de 37 scientifiques de 16 pays, a défini des objectifs universels et validés scientifiquement pour apporter des solutions concrètes à cette situation. À travers un rapport clair et visuel, elle trace les grandes lignes d’un «régime de santé planétaire», au sein duquel les protéines végétales occupent une place centrale.

Bénéfices sur la santé et l’environnement

Comme son nom l’indique, le «régime de santé planétaire» associe étroitement 2 concepts: la santé et l’environnement.

  • la santé:
    Les scientifiques estiment que la transition vers un tel régime alimentaire permettrait de prévenir 11 millions de morts par an, soit 19 à 24% de la mortalité totale chez les adultes.
  • l’environnement:
    Le «régime de santé planétaire» prend en compte des paramètres tels que l’émission de gaz à effet de serre, la surface de terres cultivées, l’utilisation d’eau douce, l’application d’azote et de phosphore et le taux d’extinction des espèces, de manière à être en adéquation avec les objectifs de l’Accord de Paris pour le Climat de 2015* et de développement durable (ODD).

Doubler la consommation de fruits, légumes, légumineuses et noix

Cette alimentation, à la fois bénéfique pour la santé et l’environnement, met à l’honneur les protéines végétales. Les experts recommandent de doubler la consommation de fruits et légumes, céréales complètes, légumineuses et noix. Ils préconisent également de limiter les protéines animales, particulièrement la viande rouge (bœuf, agneau, porc,…). La volaille, les œufs et les produits laitiers sont considérés comme des aliments optionnels et la consommation de poisson est quant à elle encouragée.

Consultez tous nos articles sur les protéines végétales

À quoi ressemble donc une «assiette santé planétaire», avantageuse à la fois pour la santé et l’environnement? La moitié de l’assiette doit être occupée par des fruits et des légumes et l’autre moitié comprend principalement des céréales complètes, des protéines végétales (noix et légumineuses), des huiles insaturées (olive, colza, noisette,…) et éventuellement de protéines animales en faible quantité.

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Planetary health plate, EAT-Lancet Commission on Food, 2019.

EAT-Lancet Commission on Food, Planet, Health. Summary Report, 2019.
*qui s’engage à maintenir l’augmentation des températures en dessous de 2°C, avec pour objectif de rester aligné sur une trajectoire de réchauffement de 1,5°C.

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2e Rencontres Francophones sur les Légumineuses https://www.fondation-louisbonduelle.org/2018/11/02/rencontres-francophones-legumineuses/ Fri, 02 Nov 2018 08:30:02 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=20270 La 2e édition des Rencontres Francophones sur les Légumineuses, qui s’est tenue ces 17 et 18 octobre à Toulouse, souligne l’enjeu mondial pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement que représentent ces précieux aliments.

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Lentille, pois, soja, fèverole, lupin, luzerne, haricot sec, niébé, vesce, sainfoin,… les légumineuses se présentent sous une immense variété de formes, de goûts et de couleurs. Leur consommation n’est pas très ancrée dans nos habitudes alimentaires et pourtant, les légumineuses mériteraient une place de premier choix dans nos assiettes. Elles étaient à l’honneur lors des Rencontres Francophones sur les Légumineuses.

«Pour la Terre et les Hommes, les légumineuses au cœur de l’innovation»

Ces Rencontres Francophones sur les Légumineuses étaient ouvertes à l’ensemble des pays de la francophonie, et plus particulièrement les pays d’Afrique du Nord et Subsaharienne. Au total, près de 300 agriculteurs, agronomes, nutritionnistes, industriels, chercheurs et acteurs des politiques publiques ont répondu présents pour cette deuxième édition. Au programme, des conférenciers de renommée internationale venus partager leurs connaissances. Ces rencontres sont une opportunité unique d’initier des partenariats et de construire des stratégies collectives entre les différents acteurs du monde agricole et agro-alimentaire. L’objectif est ici de relever les grands défis auxquels la production de légumineuses fait face à l’heure actuelle, tels que la sécurité alimentaire ou encore l’adaptation au changement climatique.

Pourquoi les légumineuses sont-elles si bénéfiques?

En plus de présenter un profil nutritionnel particulièrement intéressant, les légumineuses offrent de précieux avantages agronomiques et environnementaux. En s’associant avec certains types de bactéries, elles acquièrent en effet la capacité d’assimiler et de fixer l’azote de l’air. Cela permet non seulement d’améliorer la fertilité des sols, mais aussi de réduire l’utilisation d’engrais. Cette propriété est également utile pour les cultures suivantes ou associées, auxquelles les légumineuses peuvent restituer l’azote capté. Cette diminution de la dépendance aux engrais azotés des cultures a un impact positif considérable sur l’émission de gaz à effet de serre. Les légumineuses peuvent aussi se conserver longtemps sans pour autant perdre leurs propriétés nutritionnelles, ce qui en fait des alliés de choix dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Enfin, grâce à leur richesse en protéines et leur coût réduit, les légumineuses contribuent à contrer la faim et la malnutrition dans le monde.

Téléchargez le livre des résumés de la 2e édition des Rencontres Francophones sur les Légumineuses

INRA, www.presse.inra.fr, consulté le 26/10/2018

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