Agriculture Archives - Fondation Louis Bonduelle https://www.fondation-louisbonduelle.org/category/agriculture/ Thu, 27 Jan 2022 15:21:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.1 Comment manger plus de végétaux en seulement 30 jours ?  https://www.fondation-louisbonduelle.org/2022/01/27/comment-manger-plus-de-vegetaux-en-30-jours-flb/ Thu, 27 Jan 2022 15:06:29 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=28506 Un mois, un challenge : consommer plus de végétaux sans même s’en rendre compte. Achat, goût, préparation... On vous donne tous les trucs et astuces pour que vous puissiez atteindre votre objectif pas-à-pas. On vous promet des gestes simples et des plats savoureux, sans bouleverser vos habitudes. Pour répondre aux envies de vos papilles, les besoins de votre santé et celle de la planète. 

Cet article Comment manger plus de végétaux en seulement 30 jours ?  est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>

Êtes-vous prêts ? On relève le défi ensemble ! 

Semaine #1 : Rajoutez des ingrédients au menu, au lieu d’en supprimer.

Semaine #2 : Apprenez à apprécier les légumes et faites en sorte que vos enfants aussi.

Semaine #3 : Mettez le végétal en haut de votre liste et en évidence à table !

Semaine #4 : Passez du changement à l’habitude. 

Inutile de rappeler les bienfaits de l’alimentation végétale. Si on est tous convaincus de son avantage, la consommation de produits végétaux en suffisance semble moins évidente. Dans cet article on vous guide pour prendre action et assurer une transition facile et sans trop d’efforts. Des gestes simples à adopter dans votre quotidien pour savourer de délicieux plats sans perdre du temps en cuisine.  

Pourquoi mangerait-on plus végétal ? Pour des raisons de santé et de durabilité. Découvrez tous nos articles sur le sujet. 

Semaine #1 | Rajoutez des ingrédients au lieu d’en supprimer 

Vous avez l’habitude de servir un morceau de viande à chaque repas ? Ne vous obligez pas à l’enlever. En se privant on augmente le risque de rechuter dans ses anciennes habitudes. La clé du changement sur le long terme est de s’y prendre pas à pas, pour créer de nouvelles habitudes sans bouleverser les anciennes du jour au lendemain. Le tout est d’apprendre à apprécier le végétal, le faire apprécier par toute la famille (enfants compris), et comprendre comment cuisiner ces produits sans que cela ne demande un effort supplémentaire. 

Les aliments végétaux à privilégier  : légumes, fruits, légumineuses, fruits à coques, graines et céréales complètes.  

Comment s’y prendre ? Suivez les conseils ci-dessous tout au long de la première semaine. Planifiez-en un chaque jour, selon vos préférences : 

1. Consommez chaque jour des fruits 

Commencez par 1 fruit par jour si vous n’en consommiez pas auparavant, augmentez votre portion de fruits jusqu’à 2-3 portions par jour. Une portion c’est quoi ? Comment comprendre le message “consommez 5 fruits et légumes par jour” ? Découvrez-le ici !  

2. Intégrez des fruits à coque dès le petit-déjeuner 

Céréales (pauvres en sucre), pancakes, granola ou smoothie : rajoutez une poignée de fruits au choix et quelques fruits à coque et le tour est joué.

3. Mangez des légumes au déjeuner 

Une soupe, des crudités ou légumes grillés dans un sandwich, une salade, les restes de la veille, …  

4. Servez ½ assiette de légumes au souper 

Choisissez premièrement les légumes, puis l’accompagnement. Quelques exemples : 

 

5. Proposez des légumineuses à l’apéro. Chiche ou pas chiche ? 

 

6. Proposez des légumes à l’apéro et/ou prenez les en en-cas 

 

7. Remplacez les céréales raffinées par des céréales complètes 

Préférez le riz brun, les pâtes complètes, le boulgour, le pain complet, … 

 

Semaine #2 | Manger des légumes cela s’apprend !

Faire aimer les légumes aux enfants ? Oui c’est bien possible ! Saviez-vous qu’il faut présenter un nouvel aliment à répétition (jusqu’à 10-15 fois) avant de réellement pouvoir dire s’il l’apprécie ou non ? La couleur, l’odeur, le goût, le touché, la texture en bouche… Tout est nouveau et cela prend du temps avant de s’y habituer. Si pour les adultes la plupart des légumes sont connus, certaines personnes ne les connaissent pas tous. Ne vous contentez pas de tirer des conclusions après un seul essai.  

Mon enfant connaît les légumes et ne les consomme toujours pas, que faire ? Plusieurs options sont envisageables et ne s’appliquent pas uniquement pour les plus petits. On retrouve des mangeurs “difficiles” dans toutes les tranches d’âge.

Nos conseils cette semaine : 

  • Commencez par les légumes plus « simples », sans goût prononcé : carottes, courgettes, potiron, tomates (crues et cuites), haricots princesses… 
  • Les enfants aiment manger avec leurs mains, proposez-les légumes dans un bol en mode « snacking ».  
  • Intégrez les légumes dans les plats qu’il ou elle préfère, par exemple des blinis d’épinards à la ricotta, une purée de pommes de terre et céleri-rave ou des hot-dogs en courgettes
  • Intégrez-les dans un plat au four, une quiche ou dans une farce, ou faites-en une sorte de purée. 
  • Présentez-les différemment : coupez-les en frites, cuisinez-les au four et servez-les dans un sachet de frites comme les frites de potiron, faites-en un dessin sur l’assiette, présentez-les avec une sauce à dipping (ketchup, tzatziki, mayonnaise …) ou faites-en des boulettes mélangées à de la viande ou des pois chiches mixés. 
  • Ne récompensez pas la consommation de légumes. Si la consommation de légumes doit être récompensée, cela peut donner l’impression que ce n’est pas bon. Récompensez plutôt la consommation du plat dans son entièreté ou les bonnes manières à table. 

 

Le saviez-vous ? Il vaut mieux ne jamais récompenser avec des sucreries pour la même raison. Cela peut donner l’idée qu’il s’agit d’un aliment sacré et provoquer des envies incontrôlées. Récompensez plutôt avec une sortie, un chouette film ou tout autre activité appréciée par l’enfant. 

Cet article peut vous intéresser : L’alimentation végétale, une base à toute âge 

Mon enfant souffre de néophobie envers un ingrédient, comment faire ? Mettez-le en contact avec l’ingrédient sans le forcer. Laisser lui se rapprocher du produit, le toucher avec les mains, puis avec la bouche, sans l’obliger à le manger. Laisser lui le temps de s’y habituer et de jouer avec. Tentez une bouchée et continuez dans ce sens, petit à petit sans rien forcer. 

 

Semaine #3| Pensez « végétaux » en premier !

Le plus grand risque du végétal ? C’est qu’on l’oublie. Il suffit d’y penser pour consommer plus de végétaux. Mais comment faire ? 

  1. Pensez-y dès les courses : mettez-le en haut de votre liste de course. 
  2. Remplissez votre chariot de près de la moitié d’aliments végétaux. 
  3. Ayez toujours des légumes, des fruits, des fruits à coque et des légumineuses à la maison. 
  4. Mettez un panier de fruits en évidence, laissez-le par exemple continuellement à table ou sur le plan de travail. 
  5. Gardez des fruits à coques dans votre voiture, pour en consommer dès que vous avez un creux. 
  6. Gardez des sachets pour les légumes dans le sac de courses. 
  7. Préparez le menu de la semaine en mettant toujours des légumes dans chaque plat principal. 

 

Astuces pour les étudiants : 

  • Les crudités sont toujours une bonne idée et ne demandent pas d’effort. 
  • Même au four à micro-ondes on peut cuisiner, par exemple le céleri-rave en petits dés : faites-les chauffer à chaleur maximale durant 6 min. avec un filet de sauce soja, du miel et des épices. 
  • Avez-vous déjà pensé au grille-pain ? Coupez une aubergine en rondelles de 1-2 cm et grillez-les à chaleur maximale pendant 6 à 7 min. Ajoutez de la sauce tomate et de la mozzarella par exemple.
  • Le surgelé et les conserves sont de magnifiques alternatives. Toujours en stock, facile et rapide à préparer. De plus, grâce au processus du surgelé et des conserves les légumes et légumineuses perdent moins rapidement leur fraicheur et leurs atouts nutritionnels.   

“Une assiette remplie de goût, de fibres 
et de protéines de sources végétales vous donne la pêche !” 

Semaine #4 | Pensez « végétaux » en premier !

Vous retombez dans vos habitudes alimentaires antérieures ? C’est normal et ce n’est pas grave. Le tout est de s’en apercevoir et de réagir à temps. Nos conseils : 

  1. Mettez des rappels en mode post-it sur le frigo, en voiture, dans votre sac de courses… 
  2. Demandez aux autres membres de la famille d’y penser, c’est ensemble que vous y parviendrez. 
  3. Rappelez-vous la raison pour laquelle vous voulez adopter une alimentation plus végétale. 
  4. Reprenez le challenge depuis la première semaine.
  5. Trouvez des recettes gourmandes qui intègrent les végétaux.
  6. Faites une check-list par jour avec des points de repère. 

Pour assurer une alimentation saine pour près de 10 milliards de personnes en 2050, il faudrait consommer – selon le régime établit par la commission EAT Lancet :  

  • 300 g de légumes / jour  
  • 200 g de fruits / jour 
  • 75 g de légumineuses / jour 
  • 50 g de fruits à coque & graines / jour 
  • …  

Découvrez tout sur la transition alimentaire. 

Cet article Comment manger plus de végétaux en seulement 30 jours ?  est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
2021 | Un aperçu des faits marquants https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/12/15/faits-marquants-fondation-louis-bonduelle/ Wed, 15 Dec 2021 10:36:20 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=28423 Riche et inspirante, c’est ainsi que nous pouvons décrire l’année 2021. Avec une multitude d’information sur la transition végétale, de nombreux projets et des actions avec comme but principal de protéger notre santé et celle de la planète. Cette année fût riche d'initiatives inspirantes et de partenariats impactants.

Cet article 2021 | Un aperçu des faits marquants est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
2021 une année inspirante et impactante

Pour poursuivre notre mission, nous agissons 365 jours par an. C’est pour cette raison que chaque année nous mettons en place de nouveaux projets et des partenariats impactants. Nos initiatives vont toutes dans le même sens : inspirer la transition alimentaire vers plus de végétal pour le bien-être de l’Homme et celle de la planète. Ce montage vidéo donne un aperçu des initiatives de la Fondation Louis Bonduelle en 2021.

 

Des actions qui comptent

Chacun de nos canaux de communications relève un défi spécifique, relié à la mission de la Fondation. Le site web fondation-louisbonduelle.org, à présent disponible en 8 langues, sensibilise et informe le lecteur. Il accueille en moyenne 2 millions de visiteurs par an et est alimenté chaque année par de l’actualité, du matériel et des articles sur des sujets actuels.

Le compte Instagram “Dans mon assiette” a récemment vu le jour et compte à présent plus de 700 abonnés. Ce média collaboratif permet de donner des conseils, trucs et astuces visant à bien manger  en toute simplicité. C’est pratique, pas cher et surtout très bon #nodiet #mangersainmaisbon. Par ailleurs, des podcasts ont été développés pour démultiplier la sensibilisation et l’information : “Le goût des nôtres”. À découvrir ICI

Mais nous savons que notre mission est ambitieuse et ne s’atteint pas seul, c’est pourquoi nous avons lancé un partenariat avec la chaire ANCA (Aliment Nutrition Comportement Alimentaire). Elle vise à comprendre et accompagner les comportements alimentaires des 18-35 ans vers des régimes plus durables. C’est une chaire partenariale de l’école d’enseignement et de recherche AgroParisTech, créée en 2010. Découvrez la vidéo de Chantal Monvois, Déléguée générale de la Fondation AgroParisTech, membre du CA de la Fondation Louis Bonduelle

 

Appel à projets : les gagnants qui marquent la différence

Pour passer à l’action, l’appel à projet est un des leviers principaux de la Fondation Louis Bonduelle. Avec le lancement des appels à projet, nous souhaitons accompagner les acteurs du terrain. Ce sont les initiatives au sein des communautés qui marquent la différence, en répondant à une problématique locale. Voici un aperçu des gagnants en 2021 qui augmentent l’accessibilité à l’alimentation végétale.

  • FRANCE | LA TABLÉE DES CHEFS

La Tablée des Chefs a pour mission de nourrir les familles dans le besoin et développer l’éducation culinaire des jeunes. Ils ont lancé deux programmes pédagogiques en France : des ateliers avec des chefs bénévoles dans des collèges et des foyers pour favoriser l’autonomie alimentaire des jeunes et les Brigades culinaires. 

  • CANADA | SUMMERLUNCH+

Summerlunch+ est un programme d’éducation organisé lors des mois d’été. Il a pour but de donner aux enfants des compétences culinaires pour mieux manger. Le programme tient compte des attentes culturels des participants et met le végétal au cœur des repas pour répondre aux besoins nutritionnels des enfants ainsi qu’aux besoins de la planète.

  • CANADA| URBAINCULTEURS

Les Urbainculteurs, c’est un organisme à but non lucratif qui ouvre au développement et à la promotion de l’agriculture urbaine. Un de leurs projets qui a marqué le jury est une ferme à vocation sociale et pédagogique. Les jardins du bassin Louise est un espace vert publique et animé qui sert de source d’approvisionnement de légumes pour les banques alimentaires.

  • USA| FOOD LITERACY CENTER

La Food Literacy Center a pour mission d’inspirer les enfants à manger leurs légumes. Par ce programme, les enfants apprennent à aimer les légumes et à goûter de nouvelles choses. Ainsi, 95% des enfants qui y participent goutent de nouveaux produits sans avoir peur.

  • ITALIE | RECUP FOUNDATION

Recup est un projet qui lutte contre le gaspillage alimentaire et l’exclusion sociale. Sur des marchés locaux à Milan, des bénévoles récupèrent les invendus des marchands pour les distribuer à leur tour. Un projet impactant qui existe depuis 5 ans.

Cet article 2021 | Un aperçu des faits marquants est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
Agir pour des systèmes alimentaires plus durables https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/10/14/agir-pour-systemes-alimentaires-durables/ Thu, 14 Oct 2021 07:25:55 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=27749 La nécessaire transformation des systèmes agroalimentaires vers plus de durabilité passe par la façon dont nous choisissons et consommons nos aliments. C’est le thème de la Journée Mondiale de l’Alimentation 2021, pour sensibiliser et impliquer les citoyens.

Cet article Agir pour des systèmes alimentaires plus durables est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
« Nos actions sont notre futur », c’est en ces termes que la Journée Mondiale de l’Alimentation 2021, organisée par les Nations Unies, souligne l’importance des choix alimentaires et de la façon de consommer pour notre santé et pour la planète. Car ces choix et comportements ont un impact sur la façon dont les systèmes agroalimentaires fonctionnent. L’instance internationale entend par là amener chacun à prendre conscience du rôle qu’il peut jouer dans l’évolution vers un système agroalimentaire durable, c’est-à-dire qui nous permet de disposer en suffisance d’une variété d’aliments nutritifs et sains. Autrement dit, que l’avenir de l’alimentation est entre les mains de chacun.

5_actions_citoyennes

 

Une Journée Mondiale de l’Alimentation pour agir

La façon dont nous produisons, consommons, et gaspillons la nourriture pèse lourd sur les ressources naturelles, l’environnement et le climat. Les systèmes agroalimentaires, qui emploient 1 milliard de personnes à travers le monde, contribuent au changement climatique qui, à son tour, met sous pression la production de nourriture dans certains pays. Il est urgent qu’ils évoluent vers des systèmes plus durables, et la FAO encourage l’agroécologie. À l’occasion de la Journée Mondiale pour l’Alimentation, la FAO souligne aussi que les villes doivent devenir plus « vertes », avec la mise en place de potagers individuels ou collectifs. C’est aussi une manière de favoriser une alimentation plus saine, en y incorporant plus de légumes et autres végétaux.

Découvrez comment obtenir rapidement un potager naturel

 

Le pouvoir du consommateur

Les denrées que nous choisissons, la façon dont nous les préparons, les cuisons, les conservons et en disposons, tout ceci exerce une influence sur le système agroalimentaire, ce qui donne au consommateur un réel pouvoir : on parle de consom-acteur, parce que nous pouvons tous être acteurs du changement. Par exemple, acheter des aliments plus sains (ce qui passe par plus de végétaux), limiter les achats de denrées qui ont un impact carbone élevé (comme la viande et la viande transformée), locaux et de saison. Ces choix contribuent à façonner l’offre qui, à son tour, a une influence sur la production pour mieux l’orienter vers la satisfaction des besoins nutritionnels réels tout en limitant son impact environnemental. Le consommateur a également le pouvoir de s’informer sur la façon dont les denrées proposées sont produites, et le pouvoir de limiter le gaspillage alimentaire pour tendre vers une alimentation durable.

Nos conseils pour adopter une alimentation durable

Cet article Agir pour des systèmes alimentaires plus durables est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
Biodiversité : comment agir pour la préserver ? https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/09/16/developpement-durable-agir-quotidien/ Thu, 16 Sep 2021 08:27:51 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=27392 La biodiversité est un enjeu majeur dans notre société actuelle. La vie aquatique et terrestre est essentielle à la vie humaine. Nous vous invitons à agir à votre échelle, en optant pour une transition alimentaire. On vous explique !

Cet article Biodiversité : comment agir pour la préserver ? est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>

L’initiative de la Semaine du Développement Durable vise à sensibiliser tout un chacun pour contribuer à une transition vers une meilleure protection, à long terme, de la société. Parmi les objectifs de Développement Durable établis par les Nations Unies, nous retrouvons la vie terrestre et la vie aquatique. Des enjeux pour lesquels nous devons agir ensemble, à grande et à petite échelle.

C’est quoi la biodiversité ?

La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Elle représente surtout l’interaction entre les organismes vivants et les milieux naturels, une dynamique indispensable à la survie de la planète. Cinq facteurs majeurs ont une influence sur la diversité biologique  :

  • La conversion de milieux naturels en milieux artificiels.
  • Les pollutions de l’air, du sol, de la terre, de l’eau mais aussi lumineuse et sonore.
  • La surexploitation des ressources.
  • Le changement climatique.
  • L’introduction (in)volontaire par l’Homme d’espèces exotiques envahissantes.

Sauver la biodiversité, cela commence à la maison !

La nature est indispensable à l’humanité. Mais l’activité humaine a pris de la place et altère cette nature, terrestre comme aquatique, en limitant et polluant l’espace réservé à la faune et à la flore. La lutte contre le changement climatique et celle contre l’érosion de la biodiversité sont aussi inextricablement liées.

Opter pour une alimentation durable est une des actions clés. Nous pouvons ainsi minimiser l’impact de notre alimentation sur la planète. Pour ce faire, nous pouvons tous intégrer ces prochaines actions dans notre quotidien :

A lire aussi: l’alimentation végétale réduit l’empreinte écologique! 

Par ailleurs, de plus en plus de fabricants ou distributeurs proposent désormais un affichage environnemental sur leurs produits. Cet « éco-score » a deux objectifs : vous guider à faire des achats de faible impact environnemental et inciter les industriels à rendre leurs produits plus vertueux sur un plan écologique. N’hésitez donc pas à lire les étiquettes !

eco-score

Source : https://docs.score-environnemental.com/

Comment améliorer la diversité en mangeant plus de protéines végétales ?

2009_bond_capsule_plantbasedfood

Les astuces pour éviter le gaspillage alimentaire

La production et l’élimination des denrées alimentaires qui ne seront jamais consommées mobilisent inutilement des ressources (énergie, terres cultivables, eau, …). Le gaspillage alimentaire a donc des conséquences néfastes mais évitables sur l’environnement et la biodiversité, on vous donne quelques conseils !

Découvrez notre infographie : Comment réduire le gaspillage alimentaire ?

  • Commencez par vos courses :
      • Achetez ce dont vous avez réellement besoin.
      • Favorisez le vrac.
      • Planifiez vos menus.
  • Conservez malin : rangez les produits dernièrement achetés à l’arrière des plus anciens pour consommer ceux-ci en premier lieu.
  • Réutilisez les les restes le lendemain !
  • Dosez les aliments avant de cuisiner.
  • Partagez vos restes avec vos amis ou conservez-les dans le congélateur.
  • Découvrez plus de conseils dans notre e-book !

 

ebook_transition_alimentaire_changer_monde

 

Découvrez toutes nos astuces anti-gaspi!

eco-score

Référence : Nations Unies, www.un.org, développement durable, consulté en août 2021. https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/

 

Cet article Biodiversité : comment agir pour la préserver ? est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
L’alimentation durable pour la santé de l’Homme et celle de la planète https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/09/16/alimentation-durable-garantir-sante-homme-celle-planete/ Thu, 16 Sep 2021 08:19:50 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=27336 La santé de l’Homme, la consommation responsable et la lutte contre le changement climatique vont de pair pour le développement durable. On vous propose quelques conseils à adopter au quotidien pour atteindre ces trois premiers objectifs, dont l’alimentation durable.

Cet article L’alimentation durable pour la santé de l’Homme et celle de la planète est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>

La lutte contre le changement climatique mais pas que…

Les changements climatiques et les phénomènes météorologiques qui affectent désormais tous les pays sont de plus en plus extrêmes et fréquents. Pour les contrer des actions fortes sont nécessaires, comme souligné par l’Accord de Paris et le dernier rapport du GIEC 2021. Que devons-nous faire concrètement à l’échelle de l’humanité ? Limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2°C.  Cependant les actions pour lutter contre ce réchauffement climatique doivent aussi tenir compte de la santé et du bien-être des Hommes, car permettre à tous de vivre en bonne santé est aussi essentiel au développement durable. En savoir plus sur la Semaine du Développement Durable.

Un moyen d’y parvenir, et un troisième objectif du développement durable, est la consommation et la production responsables. Il s’agit d’une consommation et d’une production visant à “faire plus et mieux avec moins”. Dans le cadre du système alimentaire, l’évolution de l’agriculture est essentielle. Mais comment adapter son assiette au niveau personnel ?

 

6 CONSEILS POUR VOTRE BIEN-ÊTRE ET CELLE DE LA PLANÈTE

Diminuer les émissions de gaz à effet de serre est une des principales stratégies de la COP21 (Accord de Paris), vers une société pauvre en carbone. À vous de jouer avec ce premier conseil : optez pour un régime flexitarien ! C’est la base du panier durable qui permet de réduire l’empreinte carbone alimentaire de 50%. Dans le cadre du projet Eat4Change, cette étude montre que le panier durable est conforme aux recommandations nutritionnelles, sans couter plus cher !

Mais quel est ce régime avec moins de viande et des produits de saison plus qualitatifs ?
L’assiette du flexitarien se compose de :

  • Moins de viande (2 jours par semaine)
  • Moins de poisson (2 repas par semaine)
  • Moins de produits transformés, des sodas et des boissons alcoolisées.
  • Plus de légumes (doubler la portion), local et de saison
  • Plus de légumineuses et de céréales (pour remplacer la viande, le poisson, les produits laitiers et les œufs)

eat4change

assiette-durable

L’alimentation durable tient compte des besoins nutritionnels tout en protégeant la nature, il s’agit d’un juste équilibre. Pour vous y aider, nous vous conseillons ce livre blanc, abordant l’alimentation végétale au cœur des enjeux planétaires.

Il s’agit d’une priorité pour arriver à nourrir sainement l’humanité en 2050, soit 10 milliards de personnes.

Quels sont les aliments durables à mettre dans son assiette ?
Découvrez les 7 conseils dans cette infographie !

Pour atteindre les trois objectifs cités ci-dessus, évitons la surconsommation en adaptant nos portions alimentaires à nos besoins. Il s’agit d’un régime responsable – certains produits y sont consommés en plus grande quantité, d’autres en plus petite – pour limiter l’utilisation excessive des ressources planétaires et lutter contre le surpoids et l’obésité. Il y a actuellement un décalage entre la production globale et la consommation recommandée de plusieurs aliments.

Ensuite, il reste à lutter contre le gaspillage alimentaire ! Il s’agit du levier le plus important pour lutter contre la faim dans le monde et pour aider à la préservation de nos ressources. Découvrez nos conseils dans cet article !

Deux derniers conseils pour finir : consommez local et de saison ! C’est souvent le cas pour les légumes, où les saisons font souvent la différence. Mais saviez-vous que les saisons varient fortement entre l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud ? Consultez ici notre calendrier des saisons à travers le globe pour acheter plus malin !

Vous aimerez peut-être aussi lire aussi :

Référence : Nations Unies, www.un.org, développement durable, consulté en août 2021. https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/

 

Cet article L’alimentation durable pour la santé de l’Homme et celle de la planète est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
Le développement durable : comment agir au quotidien ? https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/09/16/developpement-durable-agir-quotidien-2/ Thu, 16 Sep 2021 08:16:08 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=27269 Cette année, pour La Semaine Européenne du Développement Durable nous vous proposons des solutions concrètes pour agir au quotidien ! Tous les gestes comptent pour transformer nos sociétés et c’est ensemble que nous pouvons y parvenir… A vos marques, c’est parti !

Cet article Le développement durable : comment agir au quotidien ? est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>

Chaque année La Semaine du Développement Durable a comme objectif d’encourager et de faire connaître les activités de promotion et les objectifs du développement durable dans toute l’Europe. Le cœur de la semaine se déroule cette année du 20 au 26 septembre.

 

Qu’est-ce-que le développement durable ?

Le développement durable vise à organiser la société de manière à lui permettre d’exister sur le long terme. Il prend en compte les enjeux actuels ainsi que ceux à venir et se base sur trois piliers : l’économie, le social et l’environnement, pour que ce soit durable mais aussi vivable, viable et équitable.

Suite à la croissance des crises écologiques et leurs conséquences, comme le rappelle une fois encore le dernier rapport du GIEC, le développement durable est devenu primordial. Ces derniers mois ont encore marqué nos esprits au niveau du climat. Des intempéries extrêmes touchent à présent le monde entier avec d’un côté des chaleurs excessives et de l’autre des tempêtes ravageuses.

De nombreux enjeux – qui sont à la fois environnementaux, économiques et sociaux – dépendent donc de nos actions pour le développement durable ! La pauvreté, la faim, l’accès à l’eau potable, l’épuisement des ressources, les inégalités… ne sont que quelques exemples. Les Nations Unies ont ainsi identifié 17 Objectifs de Développement Durable pour rencontrer ces enjeux, et ce, d’ici 2030.

objectifs_developpement_durable

 

Vous avez des questions sur le développement durable ? Vous vous demandez en quoi la transition alimentaire peut aider ? Cet ebook interactif répond à vos questions et vous donne une vue globale. Quel est le rôle que peut jouer la transition alimentaire ? Quels sont les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies ? Quelle est l’urgence de sensibiliser toutes les générations ? Cliquez sur le visuel ci-dessous pour en apprendre davantage !  

ebook_transition_alimentaire_changer_monde

 

L’écologie à portée de main

Chaque objectif pour la transition mondiale vise à mettre fin à la pauvreté en y associant des stratégies qui développent la croissance économique et répondent à des besoins sociaux comme l’éducation, la santé et la protection sociale. Le tout, en luttant contre le changement climatique et en préservant les écosystèmes.

Il s’agit de défis mondiaux pour lesquels il est nécessaire de trouver des solutions à taille internationale et de prendre des mesures dans chaque pays. Pourtant chacun de nous peut déjà faire la différence et inscrire l’écologie dans son quotidien pour respecter le climat, la planète et ses ressources en commençant par la transition alimentaire. Mais si la nécessité d’une transition écologique est reconnue, son intégration dans notre quotidien est moins évidente, comme le démontre une étude européenne récente. L’étude montre que nous sommes disposés à changer mais que certains obstacles comme le prix, le manque de connaissances et les informations peu claires nous en empêchent.

Nous pouvons agir en faveur d’un développement durable par une transition alimentaire! Pour vous guider nous avons sélectionné six objectifs. Cliquez sur les liens pour avoir les informations sur chaque objectif :  

  1. Bonne santé et bien-être
  2. Lutte contre les changements climatiques
  3. Consommation et production responsables
  4. Faim « Zéro »
  5. Protéger la vie aquatique
  6. Protéger la vie terrestre

La transition écologique peut s’inscrire dans chaque secteur de nos vies : les services publics, l’éducation, l’urbanisme, les déplacements, le mode de consommation (qu’il soit alimentaire, matériel ou digital)… Découvrez les conseils pour changer votre quotidien et agissons ensemble !

Pour inscrire l'écologie dans votre quotidien nous vous proposons 6 actions principales

Découvrez-les en un clin d’œil.

Vous aimerez peut-être lire également :

Cet article Le développement durable : comment agir au quotidien ? est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
La transition alimentaire, une priorité pour notre civilisation ! https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/09/14/transition-alimentaire-priorite-pour-civilisation/ Tue, 14 Sep 2021 14:18:03 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=27465 « Nous sommes en train de détruire la civilisation, notre système alimentaire doit impérativement changer, et il y a des solutions ». C’est le message que nous livre le célèbre épidémiologiste Walter Willett (Harvard Medical School) que nous avons pu interviewer.

Cet article La transition alimentaire, une priorité pour notre civilisation ! est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
assiette-planetaire-photo-walter-willett

Qui est Walter Willett ? 

Walter C. Willett est professeur d’épidémiologie et de nutrition à la Harvard T.H. Chan School of Public Health et professeur de médecine à la Harvard Medical School, à Boston. Il mène des recherches sur les relations entre l’alimentation et la santé depuis plus de 40 ans, et a plus de 1700 publications scientifiques à son actif. Il a notamment co-présidé la commission EAT-Lancet, qui a développé l’assiette planétaire capable de nourrir les 10 milliards de personnes que comptera le monde en 2050.

Pourquoi parle-t-on aujourd’hui de transition alimentaire et quels sont les enjeux qui lui sont associés ?

W.W : « Nous sommes confrontés à une crise nutritionnelle dans de nombreux pays en raison d’une épidémie d’obésité qui ne faiblit pas. Dans le même temps, nous sommes en passe de détruire la civilisation telle que nous la connaissons en raison du changement climatique, et notre système alimentaire y contribue largement ».

En quoi une alimentation plus végétale est-elle bénéfique ?

W.W. « Une alimentation basée principalement sur des végétaux sains, sans nécessairement être une alimentation strictement végane, aurait des avantages majeurs pour la santé en fournissant des aliments plus riches en nutriments, en graisses saines et en composés phytochimiques que les régimes occidentaux actuels, tout en limitant les graisses saturées et le cholestérol. Ce même régime de type « flexitarien » ou « axé sur les plantes » aurait des avantages majeurs pour la planète en raison de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la diminution de l’utilisation des terres et de la pollution. À lui seul, il ne résoudra pas le problème du changement climatique, mais il constitue un élément essentiel pour éviter un réchauffement planétaire désastreux ».

Pour réaliser l’assiette EAT-Lancet pour nourrir le monde en 2050, quels sont les nutriments qui ont été pris en compte ? Y a-t-il des nutriments qui posent plus de problèmes ?

W.W. « Nous avons pris en compte tous les nutriments, et l’assiette EAT-Lancet est nutritionnellement saine. Cette assiette contient environ deux portions d’aliments d’origine animale par jour ; si une personne décide de réduire sa consommation de ces aliments, il sera important d’obtenir une quantité suffisante de vitamine B-12 par le biais de suppléments ou d’aliments enrichis ».

Concrètement, quels sont les aliments dont la consommation doit être augmentée ou réduite ?

WW. « Par rapport aux apports actuels dans presque tous les pays, il s’agit d’augmenter la consommation de fruits, légumes, céréales complètes, noix, légumineuses, aliments à base de soja et poisson. Dans les pays à revenu élevé, cela suppose une réduction de la consommation de viande rouge, de volaille et, dans certains cas, d’œufs.  Dans certaines régions du monde, les quantités de ces aliments sont déjà égales ou inférieures à nos objectifs, et aucune réduction n’est donc nécessaire ».

L’assiette planétaire est-elle atteignable ? Quelles sont les conditions du succès pour atteindre cette alimentation ?

W.W. « Il s’agit d’un objectif réaliste ; ce modèle alimentaire est conforme au régime méditerranéen traditionnel et aux régimes traditionnels de nombreuses régions du monde.  Il peut être composé avec des aliments et des saveurs de presque tous les pays. Cependant, il reste beaucoup à faire pour y parvenir, notamment une éducation et une sensibilisation généralisées, ainsi que des politiques qui rendent ce régime abordable et accessible à tous ».

Avez-vous un conseil à donner pour concevoir facilement ce régime ?

W.W. « Une façon simple de concevoir ce régime est de penser 1 + 1 pour les protéines animales : environ une portion de produits laitiers par jour et une portion par jour d’autres aliments d’origine animale (dont la viande rouge une fois par semaine).  À cela s’ajoutent des noix, des légumineuses et des aliments à base de soja, une consommation abondante de fruits et de légumes, des céréales complètes et des graisses saines. C’est assez simple, cela offre une grande diversité de saveurs merveilleuses. Nous devons faire de ce mode d’alimentation une nouvelle référence, car il est parfait pour la santé humaine et planétaire…. et peut être agréable ».

Cet article La transition alimentaire, une priorité pour notre civilisation ! est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
Pourquoi 2021 est-elle l’année des fruits et des légumes ? https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/06/07/pourquoi-2021-est-elle-lannee-des-fruits-et-des-legumes/ Mon, 07 Jun 2021 15:09:49 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=26802 L’Année internationale des fruits et des légumes (AIFL) est la première en son genre. Elle vise à attirer l’attention sur des aliments bien connus pour leurs bénéfices pour la santé, et pourtant encore trop peu consommés. Nous avons demandé à Rosa Rolle et Dirk Schulz, deux des principaux contributeurs de la FAO à la note d’information sur l’événement, pourquoi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé cet important événement annuel, et pourquoi maintenant.

Cet article Pourquoi 2021 est-elle l’année des fruits et des légumes ? est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
Rosa-Rolle

Rosa Rolle

Responsable principale du développement des entreprises, Chef d’équipe, Pertes et gaspillage alimentaires, Division de l’alimentation et de la nutrition (ESN), FAO

Dirk-Schulz

Dirk Schulz 

Spécialiste de la sécurité sanitaire et de la qualité des aliments, Division des systèmes alimentaires et de la sécurité sanitaire des aliments, FAO 

L’Année internationale des fruits et des légumes 2021 (AIFL) entend sensibiliser le public, attirer l’attention des décideurs et faciliter la mise en commun de bonnes pratiques sur les bienfaits de la consommation de fruits et de légumes pour la santé et la nutrition. Pour y parvenir, la FAO a rédigé une note d’information. En plus de donner un aperçu des effets bénéfiques de la consommation de fruits et de légumes, ce document propose une analyse des différents aspects du secteur des fruits et des légumes sous l’angle d’une approche axée sur les systèmes alimentaires, allant de la production et du commerce durables de ces aliments à la gestion des pertes et du gaspillage. Des fruits et légumes durables ? Apprenons-en plus avec Rosa et Dirk !

Pourquoi était-il important d’attirer l’attention sur les fruits et les légumes en 2021 ?

 

Nous savons que les fruits et les légumes sont extraordinairement riches en vitamines, minéraux et fibres alimentaires, et qu’ils contiennent de nombreux composés phytochimiques bénéfiques comme les antioxydants, par exemple. Pourtant, à l’heure actuelle, leur consommation reste en-deçà des niveaux attendus. La FAO et l’Organisation mondiale de la santé recommandent que les adultes consomment au moins 400 grammes de fruits et de légumes par jour pour contribuer à la prévention des maladies chroniques, comme le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires et l’obésité, et pour lutter contre les carences en micronutriments. Aujourd’hui, la consommation de fruits et de légumes dans le monde est inférieure à ces apports journaliers recommandés, et l’on observe d’importants écarts entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci au niveau des quantités consommées. En 2017, la région asiatique était la seule à avoir enregistré la disponibilité de quantités suffisantes de fruits et légumes (470 g/habitant/jour) pour atteindre le niveau de consommation recommandé, ce qui ne signifie pas forcément que tous ses habitants consomment les quantités recommandées. Il est également important d’assurer la sécurité alimentaire et de réduire les niveaux élevés de perte et de gaspillage des fruits et légumes qui ont également un impact sur l’efficacité des chaînes d’approvisionnement.

Avez-vous observé une diminution générale de la consommation de fruits et de légumes dans certaines régions du monde ?

 

Les tendances générales observées à l’échelle mondiale mettent en évidence les faibles niveaux de consommation de fruits et légumes dans de nombreux pays en développement, avec des niveaux de consommation plus élevés dans les régions les plus développées. Des niveaux d’éducation plus élevés chez les consommateurs sont souvent associés positivement à la consommation de fruits et légumes. Dans de nombreux pays en développement, au plus les revenus augmentent, au plus on observe souvent une tendance à l’augmentation de la consommation de viande et, par la suite, à l’augmentation de la consommation de fruits et légumes chez les personnes les plus éduquées.

La qualité des fruits et des légumes est associée à des critères subjectifs dans l’esprit des consommateurs. Comment y remédier pour réduire le gaspillage alimentaire ?

 

La qualité des aliments fait référence aux attributs ou aux caractéristiques qui les rendent attractifs aux yeux des acheteurs ou des consommateurs. Sa perception a évolué au fil du temps. Dans le passé, elle reposait principalement sur l’absence de défauts, de fraude ou de frelatage. Aujourd’hui, comme des systèmes de contrôle des aliments sont en place dans la plupart des pays, les consommateurs se basent sur d’autres critères, comme l’apparence : taille, forme, couleur, propriétés sensorielles, valeur nutritionnelle, commodité, origine, etc. La qualité est devenue un peu plus subjective. Et comme les consommateurs à travers le monde ont différentes attentes selon leur culture, leur origine et leur environnement, leurs préférences varient, tout comme leur pouvoir d’achat. Le coût peut limiter leur accès à certains fruits et légumes, et se reflète toujours dans la qualité. Je pense que nous devrions nous mettre d’accord sur les éléments qui peuvent être considérés comme des « critères de qualité » pour les fruits et les légumes. De nombreux consommateurs, surtout dans les pays développés, en tendance à penser que la qualité des fruits est liée à leur apparence. S’ils n’ont pas la bonne taille, forme ou couleur, ils préfèrent les jeter ou ne pas les acheter, ce qui entraîne un important gaspillage. Pourtant, ces fruits et légumes « difformes » ont la même valeur nutritionnelle que les autres, et leur goût est identique. Bien sûr, il est possible de surmonter cet obstacle à travers l’éducation et la sensibilisation, en particulier en direction des acteurs de la chaîne d’approvisionnement, et surtout des détaillants et des consommateurs. Il est ainsi possible d’éduquer les consommateurs ou de leur donner des idées et des recettes leur permettant d’utiliser les fruits trop mûrs d’une manière à laquelle ils n’avaient pas pensé, par exemple dans un jus, un smoothie ou un dessert, la texture n’ayant ici pas tellement d’importance.

Comment pouvons-nous produire plus mais aussi promouvoir un meilleur accès aux fruits et aux légumes ?

 

Selon « the FAO Flagship Publication », intitulée État de l’alimentation et de l’agriculture en 2019, qui met un accent particulier sur la perte et le gaspillage d’aliments, en moyenne, environ 25 % des fruits et légumes produits dans le monde sont perdus dans la chaîne d’approvisionnement entre la production et le marché.  En outre, les produits frais qui s’écartent de ce qui est considéré comme optimal en termes de forme, de taille et de couleur, sont souvent retirés de la chaîne d’approvisionnement, lors des opérations de tri. Il est donc clair qu’il faut faire les choses différemment.

Il s’agit de maximiser l’utilisation des fruits et légumes qui sont produits et de passer de l’état actuel des choses à des approches plus durables fondées sur les principes de l’économie circulaire. Nos chaînes d’approvisionnement actuelles de fruits et légumes sont linéaires et bon nombre des problèmes auxquels nous devons faire face aujourd’hui sont souvent le résultat direct du système de « prise, fabrication, utilisation et élimination » qui caractérise ces chaînes et qui entraîne des niveaux élevés de perte et de gaspillage d’aliments. À cette fin, il faut :

  • Améliorer les systèmes de stockage et la logistique des fruits et légumes destinés au marché frais, afin de les garder frais pendant de plus longues périodes.
  • Utiliser des options plus durables pour emballer les produits frais.
  • Traiter et/ou conserver les fruits et légumes pour maximiser leur utilisation et les rendre disponibles toute l’année.
  • Rendre disponibles les « fruits et légumes amochés » dans le commerce, en plus des fruits et légumes plus esthétiquement attrayants, offrant aux consommateurs la possibilité de les acheter.
  • Nous devons aussi éduquer les consommateurs pour qu’ils puissent changer d’état d’esprit et d’attitude par rapport aux fruits et légumes « amochés ».

 

Dans les pays en développement, il est nécessaire de renforcer les capacités des chaînes d’approvisionnement en produits frais pour gérer la qualité, améliorer les systèmes logistiques et l’emballage dans les chaînes d’approvisionnement en produits frais pour réduire les pertes. Les gouvernements ont également un rôle à jouer pour fournir un environnement propice à l’avancement de ces types d’actions.

Ne pensez-vous pas que le changement climatique a probablement un impact majeur sur l’accessibilité des fruits et des légumes ?

 

Oui, certainement. Le changement climatique a déjà des répercussions sur la production de fruits et de légumes, ce qui entraîne souvent une réduction des rendements et, dans certains cas, des pertes dues aux infestations de fruits et de légumes. Dans les pays tropicaux, l’augmentation des températures résultant du changement climatique aura un impact considérable sur la périssabilité des fruits et légumes, ce qui nécessitera une plus grande attention à la gestion de la température dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, ainsi que la nécessité d’un stockage frais. Toutes ces questions doivent être abordées de façon proactive. De nombreux pays en développement se dirigent déjà vers le développement de « pôles froids » durables, par exemple, qui utilisent l’énergie solaire pour le stockage frais de denrées périssables dans les zones rurales.

Oui, certainement. Le changement climatique aura un impact sur la production de fruits et de légumes (accessibilité de l’eau et ressources pour la production, par exemple). Mais il affectera probablement aussi leur périssabilité, en raison de l’humidité et des températures élevées, ce qui nécessitera d’accorder davantage d’attention à la gestion de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Nous devons surmonter tous ces obstacles. De nombreux pays en développement sont déjà en train de passer au système des « hubs ». Divers modèles et, bien sûr, la numérisation de la chaîne d’approvisionnement nous aident à gérer les interactions entre les différents acteurs et leur implication, et à réellement faire la différence.

Dans les régions tropicales, les fruits et les légumes se détériorent plus rapidement en raison des températures élevées tout au long de l’année. Une chaîne du froid durable aide à garantir que les produits frais ne se gâtent pas durant le transport de la zone rurale à la zone urbaine, avant même d’atteindre le consommateur. Des solutions innovantes et respectueuses de l’environnement, comme l’énergie solaire ou éolienne, peuvent jouer un rôle important dans les régions non raccordées au réseau électrique. N’oublions pas que les agriculteurs cultivent des fruits et des légumes pour gagner un revenu, qui sera moindre si le produit se gâte avant d’être vendu. Il s’agit là aussi d’un aspect crucial de la chaîne d’approvisionnement durable : tout le monde doit pouvoir en tirer une juste part et garantir l’efficacité de la chaîne pour éviter trop de pertes ou de gaspillage. Moins il y a de pertes et de gaspillage, mieux c’est pour tout le monde !

Pouvez-vous nous donner votre avis sur l’importance du caractère saisonnier des fruits et des légumes ?

 

La chaîne d’approvisionnement en fruits et légumes frais est largement tributaire de la demande des consommateurs. Les consommateurs réclament de plus en plus la disponibilité sur toute l’année, d’une vaste gamme de fruits et de légumes, ce qui a donné lieu à l’approvisionnement mondial de fruits et de légumes pour répondre à cette demande. De nouvelles méthodes et systèmes de production sont nécessaires pour garantir que les exigences de qualité du marché des fruits et légumes peuvent être satisfaites de manière durable. Les variétés de fruits et légumes présentant de bonnes caractéristiques d’expédition doivent être identifiées. Une attention particulière doit également être portée à la qualité des apports de production et en particulier à la qualité et à la variété des semences.

Plus la chaîne d’approvisionnement est courte, mieux c’est, car il n’est ainsi plus nécessaire de garantir la chaîne du froid sur de longues distances. Les fruits et les légumes ont un caractère très saisonnier : très rares sont ceux qui poussent tout au long de l’année. Dans certains pays où j’ai travaillé, les mangues pourrissaient par terre tout simplement parce qu’il y en avait trop au pic de la saison. Durant le reste de l’année, elles étaient soient très rares et très onéreuses, soit carrément indisponibles. Pour remédier à tous ces problèmes, nous devons donc trouver des technologies simples et innovantes, comme le séchage solaire, afin de préserver les aliments et d’allonger leur durée de conservation.

Discover our Plants, Vegetables and Nutrients Gallery (button)

Watch Rosa and Dirk video interviews for other useful questions and information!

Rosa Rolle

Dirk Schulz

Cet article Pourquoi 2021 est-elle l’année des fruits et des légumes ? est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
Quelle agriculture pour une alimentation plus durable ? https://www.fondation-louisbonduelle.org/2021/03/19/quelle-agriculture-pour-alimentation-durable/ Fri, 19 Mar 2021 09:52:59 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=26684 Comment l’agriculture évolue-t-elle pour devenir plus durable ? Comment rendre les légumes plus accessibles aux consommateurs ? Rencontre avec Thierry Baillet, agriculteur et « Youtubeur » qui partage sa passion pour son métier.

Cet article Quelle agriculture pour une alimentation plus durable ? est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
thierry-bailliet-vignette

Qui est « Thierry Baillet » ? 

  • 49 ans
  • Agriculteur dans le Nord-Pas-de-Calais (commune de Loos-en-Gohelle)
  • Exploitation de polyculture (pois, betterave, pomme de terre, colza, blé, oignons, potimarron, carotte)
  • « Youtubeur » et actif sur les réseaux sociaux
  • Auteur du livre « Dans les bottes de ceux qui nous nourrissent »

Fils d’agriculteur, Thierry Baillet est installé sur la ferme depuis l’âge de 23 ans. Curieux pour les sciences, il a fait peu à peu évoluer son exploitation. De la polyculture traditionnelle, il est passé à une agriculture plus durable, avec une partie en conversion « bio ». Sa passion pour l’agriculture, ses réflexions, ses joies et ses coups de gueule, il aime les partager sur les réseaux sociaux. En 7 ans, il a développé une communauté de 84 000 followers sur YouTube, 35 000 sur Facebook, 10 000 sur Instagram et 8000 sur Twitter…

L’alimentation durable, en quoi est-ce une priorité pour vous ?

 

C’est devenu une évidence, encore plus depuis que je communique sur les réseaux sociaux. En effet, cela m’incite à réfléchir à ce que je mets en place, tant pour l’aliment en soi, sa qualité, mais aussi pour l’environnement. J’ai des retours directs d’agriculteurs, de consommateurs, qui sont positifs par rapport à la durabilité. J’aime avancer dans la réflexion et aller jusqu’au bout des choses. Je ne défends pas un modèle unique, mais la pluralité de l’agriculture. Par exemple, le « tout bio » n’est pas une solution ultime, et la technologie est utile pour évoluer vers des modèles plus durables.

A lire aussi : Les Européens prêts à adopter une alimentation plus durable

Comment rendre les légumes plus accessibles aux consommateurs ? 

 

Je pense qu’il y a un gros travail à réaliser dans l’éducation du consommateur. Dans de nombreux pays, il y a des légumes dans tous les supermarchés. L’offre est donc généralement là, encore faut-il que le consommateur se dirige vers eux. Il faut aussi lever certaines barrières sur l’aspect économique : cela ne coûte pas plus cher de préparer des légumes soimême que d’acheter un plat préparé ! 

Autre frein à la consommation de légumes : l’évolution de la société qui « n’a pas le temps ». Ou plutôt qui ne prend pas le temps de préparer les aliments. Résultat : certaines générations sont tout simplement incapables de préparer des plats, même simples, de cuire des légumes…

Enfin, il y a un rôle aussi pour la distribution dans la valorisation : trop souvent, on vante la promotion, et pas la qualité du produit. Le pourcentage de dépense des ménages consacré à l’alimentation n’a de cesse d’évoluer à la baisse depuis 50 ans. Or, la qualité a un coût, et une alimentation de qualité devrait être une priorité. 

Découvrez les actions de terrain de la Fondation qui visent à améliorer leurs habitudes alimentaires.

Quelles techniques utilisez-vous dans votre démarche de durabilité ?

 

La technologie s’avère très utile pour limiter les intrants, à savoir les engrais et les produits phytosanitaires. Pour les engrais, je fais une analyse du sol et je n’apporte que ce qui est nécessaire. Une cartographie du sol permet d’apporter la bonne dose d’engrais au bon moment et au bon endroit. C’est de l’ « agriculture de précision ». Nous disposons aussi d’outils d’aide à la décision, qui permettent de limiter l’utilisation des produits phytosanitaires grâce à des modèles prédictifs sur le risque de maladies pour les cultures.

 En quoi l’alimentation durable peut-elle renforcer l’accessibilité ?

 

Si on fait réfléchir le consommateur à son alimentation, il peut avoir une prise de conscience et comprendre l’intérêt de la durabilité, d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Cela passe entre autres par les circuits courts, comme des achats à la ferme. Il importe aussi d’agit de façon groupée : agriculteurs, transformateurs, commerçants et consommateurs peuvent faire changer les choses. Si le consommateur veut acheter au moins cher, ça ne va pas, pas plus que si la marge prise par le distributeur est top grande, ou que l’agriculteur ne vit pas de son travail.  Il faut une revalorisation des produits de l’agriculture.

Quel est votre souhait pour l’alimentation de demain ?

 

Il s’agit de retrouver la connexion entre le producteur et le consommateur, en passant par les intermédiaires. Un produit comme un légume vient d’une région, il a été cultivé par un agriculteur pour être consommé. Il importe de remettre de l’humain dans ce parcours, alors n’hésitez pas à aller à la rencontre d’agriculteurs dans votre région ! 

A lire aussi : Cuisiner les légumes simplement

Cet article Quelle agriculture pour une alimentation plus durable ? est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
Une ferme maraîchère en plein centre-ville https://www.fondation-louisbonduelle.org/2020/07/04/une-ferme-maraichere-en-plein-centre-ville/ Fri, 03 Jul 2020 23:33:33 +0000 https://www.fondation-louisbonduelle.org/?p=25496 Cultiver des légumes en plein centre-ville? Ce sera bientôt possible à Québec grâce à la création d'une ferme maraîchère urbaine.

Cet article Une ferme maraîchère en plein centre-ville est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>
Des légumes sur le béton

Depuis quelques semaines, l’espace qui accueillait le marché du Vieux-Port de Québec jusqu’à l’été 2019 grouille d’activités. Vingt bacs en bois d’environ 1 m x 15 m ont fait leur apparition sur la dalle de béton. Bienvenue dans l’une des plus grandes fermes maraîchères à vocation sociale et pédagogique au Québec, une nouvelle initiative en agriculture urbaine de l’organisme Les Urbainculteurs.

Baptisée Les jardins du bassin Louise, le site s’étale sur 320 m2. « Douze bacs vont bientôt accueillir une large variété de légumes. Les 8 bacs restants seront utilisés par le jardin communautaire », explique Marie-Hélène Dubé en charge des communications.

Autre partie prenante essentielle du projet: les organismes communautaires locaux qui luttent contre l’insécurité alimentaire. En effet, l’ensemble des récoltes bénéficiera aux familles dans le besoin. Les organismes ont donc sélectionné les légumes à cultiver: carottes, tomates, pommes de terre, poivrons, courges, etc. Ils assureront par ailleurs la distribution auprès des familles à faible revenu au fur et à mesure des récoltes. « Les impliquer dans le projet nous permet d’être certains de répondre à leurs besoins » mentionne Marie-Hélène.

Approvisionnement local et politique d’agriculture urbaine

Autre partenaire du projet: la Ville de Québec. Ce projet de ferme maraîchère s’inscrit d’ailleurs dans le plan d’agriculture urbaine que la Ville dévoilera dans les prochains mois. En offrant un soutien financier de 90 000$ par an sur 3 ans, la municipalité permet ainsi aux organismes communautaires d’acheter les récoltes à prix coûtant.

Au cours des trois prochaines années, la ferme s’agrandira progressivement. L’objectif est d’atteindre un total de 60 bacs d’ici 2022. « Nous nous sommes inspirés de deux projets innovants : Sole Food Street Farms, à Vancouver et Le potager de la cantine à Nantes, en France. Notre particularité est que Les jardins du bassin Louise est entièrement accessible au public. Il n’y a aucune clôture » souligne Marie-Hélène. Le site s’apparente donc à un jardin public dont l’ensemble de la population pourra profiter. Les Urbainculteurs ont une large expérience en la matière. Depuis 2009, ils ont aménagé des dizaines de jardins et de potagers, dont le jardin comestible qui s’étale au pied de l’Assemblée nationale. « Mais cette ferme maraîchère en plein centre-ville est un rêve que nous avions depuis la création de l’organisme » s’enthousiasme Marie-Hélène.

En complément de la production maraîchère, l’organisme proposera des ateliers et autres activités d’éducation sur le jardinage.

 

À l’heure où les politiques d’agriculture urbaine et les réflexions autour des systèmes alimentaires durables sont d’actualité, les Jardins des bassins Louise pourrait bien inspirer d’autres villes québécoises.

 


Ressources

Les Urbainculteurs

 

Crédit photos: Les Urbainculteurs

 

Cet article Une ferme maraîchère en plein centre-ville est apparu en premier sur Fondation Louis Bonduelle.

]]>